Le rêve de Pauline Lasserre, à vingt-six ans, serait de pouvoir créer ses propres bijoux. Elle serait fière, et son père, qui a monté avec elle la SCI, s?rement aussi.Aujourd'hui, Pauline est déjà gérante de la SARL de sa bijouterie de l'avenue de la République, et c'est déjà, pour elle qui est Vierzonnaise et attachée à sa ville, une grande satisfaction. ? En sortant de mes cinq années d'études d'art du bijou et du joyau à l'école de Saint-Amand-Montrond en 2008, je ne pensais pas m'installer facilement deux ans après. Je m'attendais à travailler pendant un petit moment pour d'autres bijouteries. ?
Bien s?r, avant d'ouvrir sa boutique, Pauline a d? expérimenter à Vierzon quelques semaines d'intérim en usine et travailler dans un magasin de chaussures. Elle a aussi d? faire un peu ses armes dans son domaine de prédilection à Paris, où elle a refusé un contrat qui ne dépassait pas le Smic. Elle s'est retrouvée également chez Daublon, à Vierzon, pendant quatre mois.Mais la vie en a rapidement voulu autrement. Car la bijouterie Guyader, qui vendait ses murs encore un an après sa fermeture, était une trop belle opportunité pour la laisser passer.
Son père, Jean-Claude Lasserre, un connaisseur des marchés de l'immobilier à Vierzon, a su flairer le bon emplacement pour son magasin, ouvert depuis le 29 mai 2010. Une chance d'être guidée par la famille, ? pour se poser les bonnes questions, avoir connaissance des aides possibles ?. Même si, pour Pauline, la pépinière d'entreprises de Vierzon donne déjà un bon coup de pouce pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans la création.à l'ouverture, Pauline a travaillé avec Laura, avec qui elle avait sympathisé dans un magasin de Vierzon, aujourd'hui partie à Angoulême pour un poste dans une boutique de vêtements.
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